Eglise

Elle porte le nom de Saint Yon, prêtre et martyr qui fut martyrisé au lieu qui porte son nom près de Châtres (actuelle Arpajon) à une époque incertaine (3e siècle ?).

L’église se compose d’une nef unique à deux travées et d’un chœur terminé par une abside à trois pans avec trois fenêtres murées, le tout couvert de croisées d’ogives. A droite du chœur s’ouvre la chapelle seigneuriale carrée et éclairée par deux fenêtres. Malgré la présence de croisées d’ogives, l’ensemble du décor est de style Renaissance.

Les portes ont conservé leurs vantaux du 16e siècle. Le clocher octogonal et sa flèche s’appuient sur le milieu du bâtiment, disposition unique dans la région de style tourangeau. Le chœur de l’église est garni de lambris et de stalles (début 18e) et d’un grand retable (milieu 18e style rocaille) provenant de l’église de l’abbaye d’Hyverneau et installés en 1790. Les cloches d’origine ayant été fondues à la Révolution, la cloche actuelle, baptisée en 1735, provient également de l’abbaye. La sacristie a été construite au 17e siècle.

Il est probable que dès le 12e siècle il y avait une église à Lésigny, ce qui est certain, c’est qu’il y avait un curé en 1386.
L’église actuelle fut élevée sous François 1er à l’instigation de Louis de Poncher, trésorier du roi et qui avait acheté la terre de Lésigny en 1508. Elle fut consacrée en 1523 par François de Poncher, fils de Louis et évêque de Paris.

En 1800, les arbres du parvis sont remplacés par 12 tilleuls actuellement en place.
En 1822 fut construite une prison-refuge derrière l'église ; tombant en ruine, elle fut démolie vers 1970.
En 1920, la pendule offerte par Madame de Crèvecœur est installée dans le clocher.

L’église a fait l’objet d’une restauration (maçonnerie et vitraux) entre 1997 et 1998.

 
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